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CORPS ET MATIères

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Je, est un autre

« Je, est un autre » parle de jeunes femmes (15/30 ans) et des hommes qui ont recours à la médecine ou chirurgie esthétique parce qu'ils veulent ressembler à la plastique corporelle qu’Instagram et autres réseaux sociaux leur montrent tous les jours.

 

Certains patients jeunes veulent se faire opérer pour être beau comme sur un selfie.

La chirurgie esthétique s'est banalisée à tel point que les médecins racontent qu'ils sont obligés de refuser des interventions à des adolescent-e-s.

"Le culte de l'apparence devient une tyrannie depuis quelques années, c'est de pire en pire, remarque la psychanalyste Catherine Grangeard. Ça tient à plein de choses dont les réseaux sociaux qui misent beaucoup sur l'image. Tout ça fait qu'on va accorder de l'importance à des détails, qui pour la personne deviennent essentiels." 

La psychanalyste y voit une sorte de "glissement entre ce qui pourrait être aléatoire et non important à quelque chose qui prend la tête des gens."

La demande de la part des hommes explose. Leurs traitements préférés : injections de botox pour combler les rides ou redéfinir la mâchoire, remodelage du menton et réduction du double menton et prothèse abdominale. C’est engouement pour la chirurgie esthétique est en parti dû au temps passé sur Zoom, mais aussi une culture du jeunisme très présente dans le monde du business et surtout dans l’industrie de la tech.Paraitre 40 ans c’est déjà has been.

 

Avec les réseaux sociaux et surtout Instagram, l'image est devenue une priorité pour les jeunes de 15 à 34 ans. Pour la première fois, les jeunes ont plus recours à la chirurgie esthétique que les plus de 50 ans.

« Les filles et les femmes éprouvent un malaise, voire une frustration, par rapport à l’exposition continue, et non sollicitée, aux images stéréotypées des femmes, qui présentent un modèle corporel unique et inaccessible au plus grand nombre ». Elles sont susceptibles de développer un sentiment d’anxiété ou de honte. Ces expériences peuvent même entraîner des conséquences plus graves comme la dépression ou l’apparition de troubles alimentaires.

 

les dérives des réseaux sociaux fait réfléchir notamment sur notre société où le besoin de plaire à autrui se fait de plus en plus ressentir, quitte à devenir une version éloignée de soi même. 

Une société qui ne s’aime pas ou qui se nie ne peut pas être une société épanouie.

Nous, les soignants

Photos réalisées à la Clinique du Parc, Lyon

Pourquoi cette envie de créer un projet autour des soignants?

Ce sont des personnes font un travail incroyable, et dans des conditions pas toujours faciles ! Souvent en tant que patient, on oublie qu’ils sont avant tout des êtres humains avant d’être des soignants.

La photographie permet de les mettre en lumière, une mise en lumière de leur personnalité,  la mise en valeur de leur travail au quotidien , de leur relations entre eux et de l’importance d’être une équipe pour mieux prendre soin et s’occuper des patients....

Projet "Nous, les soignants"

Deux extraits du vernissage "Nous, les soignants"
Un vernissage pas comme les autres puisque nous l'avons réalisé en vidéo, à la Clinique du Parc Lyon. Avec la crise sanitaire nous avons décidé de faire ce vernissage en "huit clos" et de le diffuser sur le net afin de vous faire découvrir au piano les pièces spécialement composées pour le projet et interprétées par Alexis Armion .Nous avons interrogé plusieurs personnes de la clinique pour qu'elles nous donnent leurs impressions sur l'exposition mais aussi les moments passés avec la photographe.
Réalisation et montage vidéo: Valeria Pacella et Guillaume Bézie
Captation son: Olivier Gailly
Compositions et interprétation: Alexis Armion

Des visages et des mains

« Je suis assis sur un tabouret, face à l’objectif, seuls le haut de mon buste, mon visage et mes épaules seront photographiés. Valeria me demande de faire des gestes lents, de faire ce que je veux pendant que l’appareil saisira en rafale mes expressions et mes mouvements. Je suis libre et pourtant je me sens nu. La question qui me trottait dans la tête en arrivant au studio est toujours là : que vais-je faire? »

Près de cent cinquante personnes ont ressenti ce moment de mise à nu lors de leur participation au projet de Valeria Pacella, artiste photographe et musicienne à Lyon. Qu’ils soient modèles ou non, jeunes ou plus âgés, de Lyon ou de passage, ces femmes et ces hommes ont accepté de faire parler leurs visages et leurs mains, de laisser l’appareil capturer des images fixes à la volée, sans poser.


Ces 30 000 photos numériques brutes servent de matière première à l’artiste qui va les uniformiser en noir et blanc, les amalgamer entre elles pour créer des animations en lien avec des musiques qui mélangent harmonieusement sons électroniques et acoustique
Ces mains et ces visages sans mots nous parlent. Nous sommes libres nous aussi d’interpréter ce qu’ils nous disent. Valeria Pacella nous guide : « J’ai choisi le noir et blanc car il est intemporel. Les personnes photographiées sont des Monsieurs Madames tout le monde. En les mélangeant, je veux montrer leur diversité, leur richesse et finalement leur beauté intime, individuelle. ».
Grâce à son dispositif, l’artiste permet à ces modèles d’un jour de jouer comme face à un miroir. Ils expriment leur état présent avec leur visage et leurs mains. Les mains et les mouvements deviennent le prolongement de l’esprit. La main est l’instrument qui projette la pensée par les actes. La main donne, reçoit, s’ouvre ou se ferme, selon ce que l’esprit veut exprimer. Elle permet de transmettre de l’énergie et de créer.

Dans ce monde global, les frontières socio-culturelles deviennent mouvantes. La tendance à l’uniformisation et à l’internationalisation génère des réactions de rejet et de repli sur soi. Les individus se jugent les uns les autres et interprètent leurs apparences et leurs comportements. Le langage des mots stigmatise les différences et renforce leur incompréhension. L’artiste nous propose de se débarrasser de nos filtres habituels : absence de couleur, absence de mot, absence de contexte. Le noir et blanc développe notre acuité visuelle, nous permet de voir d’autant mieux la diversité des individus. L’absence de mots nous permet d’entendre un langage universel. La musique, troublant mélange de notes et de sons, brouille à dessein nos réflexes. Et nous voilà redevenu comme des enfants, accueillant d’un regard neuf et naïf, les compositions improvisées de nos semblables si différents et tellement proches.



 

LES SPORTIFS

"Il s'agit ici de comprendre quelles sont les différences psychologiques et sociales liées à la capacité de chacun à se représenter et à percevoir le masculin et le féminin. Et cela dans toutes les disciplines ainsi que dans toutes les situations de la vie. Que ce soit dans ses prises de décision ou la confiance qu'on a en soi, nous penser comme un homme ou une femme a un impact important sur notre comportement. Et sur la façon dont on nous perçoit.Nous avons d'abord assisté à la libération du féminin puis à une crise du masculin et aujourd'hui à une réaffirmation du masculin. On peut même dire que tout le monde est mobilisé aujourd'hui pour défendre le masculin.
Dans nos sociétés, nous n'imposons pas aujourd'hui à nos enfants tel ou tel comportement. Mais, pour autant, 80 % des parents essayent de les éduquer en fonction de normes collectives. Dans le couple, la capacité de glissement des domaines désignés comme féminin au masculin – entre autres, ceux du travail ménager, du suivi des devoirs, du suivi des soins médicaux ou psychologiques des petits – est essentielle pour permettre aux enfants de comprendre qu'il peut y avoir une interchangeabilité des rôles."

Si certain(e)s se posent la question du décor (les toilettes), c'est parce que c'est un lieu très intime dans lequel nous sommes seuls, sans personne. Cela pose la question de notre intimité propre, et sa façon de se voir en toute intimité.

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